LA LETTRE D'INFORMATION DE GIVAT HAVIVA - JUILLET 2024

 LA LETTRE D'INFORMATION DE GIVAT HAVIVA

JUILLET 2024

(Traduction automatique, relecture MAG)

Chers Amis de Givat Haviva,

 L’année scolaire la plus compliquée et la plus délicate que nous ayons jamais connue touche à sa fin. Les élèves du Lycée International sont partis en vacances d'été. Nous sommes fiers que même dans un temps comme celui-ci, si plein d'incertitude, de douleur et d'appréhension, le Lycée ait terminé l'année en obtenant des résultats impressionnants aux examens finaux du Baccalauréat international de l'IB. Le fait que notre communauté scolaire mélangée ait pu continuer à vivre et à étudier ensemble après le 7 octobre et tout au long de la guerre à Gaza nous a montré à tous qu'il existe de l'espoir et des opportunités pour une vie partagée en Israël et que nous avons la capacité de nous comprendre et de nous accepter.

 Dans le même esprit, le Centre judéo-arabe pour la Paix de Givat Haviva a organisé une conférence sur le sujet de « L’éducation à l’ombre de la guerre », nous rappelant à tous que l’année scolaire écoulée a laissé des traces chez les étudiants israéliens. L’anxiété, la peur et la violence qui envahissent le pays, tant de l’extérieur que de l’intérieur, nuisent à nos enfants et à nos jeunes. Et lorsqu’il n’y a pas de réponse organisée à l’éducation dans un contexte de guerre, de violence et de criminalité, les enseignants se retrouvent seuls dans la lutte. La conférence a porté sur notre capacité en tant qu'enseignants à faire face aux situations d'urgence tout en renforçant l'éducation humaniste pour l'égalité et une société solidaire. Tous les participants ont ressenti un souffle d'espoir et un véritable partenariat entre les enseignants arabes et juifs, qui se sont réunis pour faire face à la mission éducative difficile et presque impossible qui était la leur cette année.

 Puissions-nous tous profiter d’un été plus calme, libérés de la peur pour notre existence. Puissent les enfants jouer dans leurs jardins partout dans le pays sans craindre la violence et la criminalité. Que cette guerre se termine et qu’une autre ne commence pas, et que tous les otages rentrent rapidement chez eux.

 Michal Sella

Directrice générale, Givat Haviva



Nouvelles récentes

Centre judéo-arabe pour la Paix

Conférence : L’Education à l’ombre de la guerre, vers un avenir partagé

Le sous-titrage en français de cette vidéo sera réalisé courant août.



Le Centre judéo-arabe pour la Paix de Givat Haviva a organisé une conférence sur le thème de « L'Education à l'ombre de la guerre », avec des dizaines d'enseignants, de directeurs d’établissements et d'acteurs clés du domaine de l'éducation. La conférence a traité de l'impact de la guerre sur les élèves, les parents et les éducateurs des deux sociétés, dans un contexte de peur, de suspicion et d'insécurité amplifiée par les partis politiques extrémistes et racistes en Israël, qui les utilisent comme excuse pour creuser les écarts et le fossé entre les communautés arabe et juive.

 Michal Sella, PDG de Givat Haviva, a exprimé sa tristesse devant l'attaque survenue à Karmiel la semaine précédente et a ajouté : « Ces derniers mois, nous avons senti que nous étions au bord du gouffre en raison de forces extrémistes à l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement, qui cherchent à inciter à la violence. Il y a dans cette salle toute une société qui veut vivre en partenariat, et j'espère que nous pourrons vaincre ces voix extrémistes ».

 Ola Najami, directrice du Centre judéo-arabe pour la Paix, a précisé la raison d'être de la conférence : « Le système éducatif est la base de l'avenir de la société, mais en état de guerre, il est très difficile de maintenir un système éducatif adéquat ».

La journée comprenait trois sessions traitant de trois aspects différents du sujet. La séance d'ouverture a abordé directement la question politique et a accueilli des députés de la Knesset et des spécialistes du système éducatif.

 La députée Naama Lazimi a souligné que "l'alternative à une société démocratique qui aspire à la vie partagée est un État raciste. Notre gouvernement ne veut pas d'éducation à la vie partagée, ne veut pas de démocratie et veut inscrire la discrimination et le racisme institutionnalisés dans la loi".

 Le député Dr. Yasser Hujirat a critiqué l'incompétence du gouvernement à lutter contre la criminalité dans la société arabe : « Nous appelons à l'aide tout le temps, et le gouvernement actuel ne fait rien. Nous voulons vivre dans une société partagée avec la société juive. Malheureusement, certains parlent de cela, même dans la communauté arabe, tout en faisant le contraire ».

 L'ancien député Yosef Jabarin a appelé à faire face à la réalité, affirmant que la persécution des étudiants arabes et la restriction de la liberté d'expression et de la liberté académique dans les universités portent gravement préjudice aux étudiants arabes : « leur espace universitaire partagé n'est pas un espace sûr pour eux, ils hésitent donc à s'exprimer. Il s’agit d’un défi très important pour le monde universitaire : garantir la liberté, la liberté d’expression et l’égalité ».

 Représentant le Ministère de l’Éducation et le système éducatif arabe, Mme Shirin Hafi Natur a présenté le point de vue du ministère et les progrès réalisés au cours des deux dernières années. Elle a souligné qu'aujourd'hui, les directeurs d’établissements ont la capacité d'intégrer de manière indépendante du contenu, y compris sur des sujets liés à l'identité. Elle a exprimé sa volonté de coopérer avec toutes les parties intéressées à promouvoir l'éducation à la vie partagée et la coexistence en dépit de la situation actuelle.

 Les sessions suivantes ont porté sur les défis et les opportunités du système éducatif en période de crise, ainsi que sur la possibilité d'une « lumière au bout du tunnel ». Les chefs d'établissements présents des deux communautés ont partagé leur expérience face aux défis de l'éducation en temps de guerre, et les experts et représentants des organisations engagées dans l'éducation à une société solidaire ont exprimé un optimisme prudent, soulignant la nécessité de continuer à construire un partenariat, un dialogue et une reconnaissance entre tous.

Désillusion : une exposition collective en point d’orgue de la 24ème édition du programme A Travers les Yeux des Autres


L’exposition de photographies "Désillusion" (Hitpakchut), avec des œuvres de la jeunesse juive et arabe dans le cadre du programme original "À travers le regard des autres", a été inaugurée cette semaine à Givat Haviva. Depuis 24 ans, ce programme a réussi à réunir les jeunes des deux communautés à travers l'art de la photographie, et cette année, à l'ombre de la guerre à Gaza, les œuvres sont particulièrement expressives et émouvantes.

L'exposition révèle le point de vue original de ces jeunes sur notre réalité complexe. À travers l’objectif de la caméra, ils transmettent des messages puissants sur l’incertitude, la peur, l’espoir et la recherche de sens.

Nous vous invitons à regarder chaque image au-delà de l'apparence et à découvrir les différentes strates de sens créées par les jeunes.

Le voyage du groupe ne s'arrête pas là : ils s'envoleront pour un séminaire international en Allemagne, où ils rencontreront des jeunes de différents pays et seront exposés à de nouvelles cultures et perspectives. Il est également prévu que leurs œuvres fassent partie d’expositions prestigieuses en Israël et dans le monde.

Responsable du programme et commissaire de l'exposition : Jinan Shrouf Halabi

Un rayon d’optimisme



Cette semaine, une équipe de football constituée de jeunes juifs et arabes s'est rendue à un tournoi à Leipzig, en Allemagne, sous le titre « Jouer au football et construire un avenir commun ».

Le tournoi, qui accueille des équipes d'Allemagne, de République tchèque, de Suisse et d'Italie, est le résultat d'une collaboration spéciale entre le Centre judéo-arabe pour la Paix de Givat Haviva et le club sportif de Pardes Hanna-Karkur. Cette initiative bienvenue vise à renforcer le lien entre les communautés à travers le sport, a contrario des scènes inquiétantes vues sur les terrains de football en Israël.

La jeune équipe, encadrée par les coordinateurs Zakaria Mahameed et Moshe Yazdi, est prête à démontrer ses compétences sur le terrain et à construire des passerelles de compréhension au-delà des frontières.

Nous leur souhaitons beaucoup de succès dans le tournoi et espérons qu'ils reviendront en Israël avec des expériences inoubliables et l'espoir d'un avenir meilleur.

Un nouveau service d'urgence communautaire à Wadi Ara pour assurer le bon voisinage en temps de crise

Le QG des « Gardiens du Partenariat » de Wadi Ara, en coopération avec les centres pour la justice sociale, a organisé une session inaugurale pour les participants de la région, en vue de mettre sur pied un service d’urgence communautaire. Ce nouveau concept vise à une organisation optimale et efficace en cas d'urgence pour les habitants de Wadi Ara, et à assurer de bonnes relations de voisinage et un environnement agréable.

Les participants venaient de divers horizons, notamment l'éducation, le social, la sécurité et les administrations locales. Ce nouveau concept repose sur une travail en réseau, qui permet un échange rapide d'informations et une action coordonnée de toutes les personnes impliquées.

La première réunion avait pour but de prendre contact et de faire remonter les besoins du terrain. La deuxième rencontre, organisée en collaboration avec le projet Fake Reporter, a abordé le thème des « infox » sur les réseaux sociaux. Le mois prochain, une troisième réunion se concentrera sur le « leadership local », où seront examinés les actions conjointes de même que les besoins existants au niveau de chaque autorité.


Centre d’Art – Galerie de Givat Haviva

Conférence : Les Muses ne se taisent pas ou l’Art en temps de guerre

Nous sommes fiers et heureux de partager avec vous des moments de la conférence « Les muses ne se taisent pas », qui s'est tenue le mois dernier au Centre d'art de Givat Haviva.

Artistes, conservateurs, directeurs d'institutions artistiques, étudiants et amateurs d'art de tout le pays se sont réunis pour explorer avec nous l'impact de la guerre sur les relations entre Juifs et Arabes dans le domaine de l'art en Israël, et le pouvoir de l'art en ces temps difficiles.

La conférence a donné lieu à de discussions courageuses et honnêtes et, à la fin, les jeunes artistes du programme de résidence nous ont fait visiter leur exposition de fin d'études.

La conférence a été l’occasion de rassembler des réflexions collectives du terrain et de souligner l’importance l'art en tant que puissant outil d'expression, en particulier lorsque c’est la liberté d'expression qui est en danger.

Nous vous invitons à y jeter un œil (vidéo en hébreu non sous-titré).



 

TikTok Talk – Un évènement spécial

 

Dans le cadre de l'exposition « Drafting Winds », un évènement spécial a eu lieu ce mois-ci à la galerie d'art de Givat Haviva en collaboration avec les artistes, où les exposants ont partagé avec le public leurs processus créatifs et la variété des médiums, techniques et styles présentés.

 L'exposition, organisée par Michal Niv, présente des œuvres d'Eli Koplevitch, Efrat Eyal, Zohar Elazar, Zohar Gotesman, Haimi Fenichel, Tal Frankel Alroy, Yael Harnik, Karim Abu Shakra, Lilach Raz, Maya Weinberg, Meshi Koplevitch, Fatma Shanan, et Katya Isabel Filmus.

“Drafting Winds" est restée ouverte au public jusqu'au 20 juillet



Les anciens du programme de Résidence artistique partagent leur expérience avec les étudiants en art de l’Université de Haïfa.

Malach Mansour et Bilsan M. Karim, anciens participants de la deuxième édition du programme de Résidence artistique AIR à Givat Haviva et eux-mêmes diplômés en art de l'Université de Haïfa, sont retournés dans cette université pour une rencontre spéciale avec les étudiants de dernière année en cours de travail de fin d’études.

Ce fut une excellente occasion pour les étudiants d'apprendre de l'expérience de jeunes artistes qui, il y a un an ou deux, en étaient là où ils en sont aujourd'hui, et qui ont depuis traversé une période difficile, unique et lourde de sens.

La visite a permis à nos anciens de revenir dans l'établissement où ils ont fait leurs études initiales, de présenter l'ensemble des œuvres qu'ils ont créées dans le cadre de notre programme, de raconter le processus par lequel ils sont passés et de partager avec les étudiants des conseils utiles issus de l'expérience acquise depuis leur diplôme.

 

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