Chers Amis de Givat Haviva,
L’année scolaire la plus compliquée
et la plus délicate que nous ayons jamais connue touche à sa fin. Les
élèves du Lycée International sont partis en vacances d'été. Nous sommes
fiers que même dans un temps comme celui-ci, si plein d'incertitude, de
douleur et d'appréhension, le Lycée ait terminé l'année en obtenant des
résultats impressionnants aux examens finaux du Baccalauréat international
de l'IB. Le fait que notre communauté scolaire mélangée ait pu continuer à
vivre et à étudier ensemble après le 7 octobre et tout au long de la guerre
à Gaza nous a montré à tous qu'il existe de l'espoir et des opportunités
pour une vie partagée en Israël et que nous avons la capacité de nous
comprendre et de nous accepter.
Dans le même esprit, le
Centre judéo-arabe pour la Paix de Givat Haviva a organisé une conférence
sur le sujet de « L’éducation à l’ombre de la guerre », nous rappelant à
tous que l’année scolaire écoulée a laissé des traces chez les étudiants
israéliens. L’anxiété, la peur et la violence qui envahissent le pays, tant
de l’extérieur que de l’intérieur, nuisent à nos enfants et à nos jeunes.
Et lorsqu’il n’y a pas de réponse organisée à l’éducation dans un contexte
de guerre, de violence et de criminalité, les enseignants se retrouvent
seuls dans la lutte. La conférence a porté sur notre capacité en tant qu'enseignants
à faire face aux situations d'urgence tout en renforçant l'éducation
humaniste pour l'égalité et une société solidaire. Tous les participants
ont ressenti un souffle d'espoir et un véritable partenariat entre les enseignants
arabes et juifs, qui se sont réunis pour faire face à la mission éducative
difficile et presque impossible qui était la leur cette année.
Puissions-nous tous
profiter d’un été plus calme, libérés de la peur pour notre existence.
Puissent les enfants jouer dans leurs jardins partout dans le pays sans
craindre la violence et la criminalité. Que cette guerre se termine et
qu’une autre ne commence pas, et que tous les otages rentrent rapidement
chez eux.
Michal Sella Directrice générale, Givat
Haviva
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Nouvelles récentes
Centre judéo-arabe pour la Paix
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Conférence : L’Education à
l’ombre de la guerre, vers un avenir partagé
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Le sous-titrage en français de
cette vidéo sera réalisé courant août.
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Le Centre judéo-arabe pour
la Paix de Givat Haviva a organisé une conférence sur le thème de « L'Education
à l'ombre de la guerre », avec des dizaines d'enseignants, de directeurs d’établissements
et d'acteurs clés du domaine de l'éducation. La conférence a traité de
l'impact de la guerre sur les élèves, les parents et les éducateurs des
deux sociétés, dans un contexte de peur, de suspicion et d'insécurité
amplifiée par les partis politiques extrémistes et racistes en Israël, qui
les utilisent comme excuse pour creuser les écarts et le fossé entre les communautés
arabe et juive.
Michal Sella, PDG de Givat
Haviva, a exprimé sa tristesse devant l'attaque survenue à Karmiel la
semaine précédente et a ajouté : « Ces derniers mois, nous avons senti
que nous étions au bord du gouffre en raison de forces extrémistes à
l'intérieur et à l'extérieur du gouvernement, qui cherchent à inciter à la
violence. Il y a dans cette salle toute une société qui veut vivre en partenariat,
et j'espère que nous pourrons vaincre ces voix extrémistes ».
Ola Najami, directrice du
Centre judéo-arabe pour la Paix, a précisé la raison d'être de la
conférence : « Le système éducatif est la base de l'avenir de la
société, mais en état de guerre, il est très difficile de maintenir un
système éducatif adéquat ».
La journée comprenait trois
sessions traitant de trois aspects différents du sujet. La séance
d'ouverture a abordé directement la question politique et a accueilli des
députés de la Knesset et des spécialistes du système éducatif.
La députée Naama Lazimi a
souligné que "l'alternative à une société démocratique qui aspire à
la vie partagée est un État raciste. Notre gouvernement ne veut pas
d'éducation à la vie partagée, ne veut pas de démocratie et veut inscrire
la discrimination et le racisme institutionnalisés dans la loi".
Le député Dr. Yasser
Hujirat a critiqué l'incompétence du gouvernement à lutter contre la
criminalité dans la société arabe : « Nous appelons à l'aide tout le
temps, et le gouvernement actuel ne fait rien. Nous voulons vivre dans une
société partagée avec la société juive. Malheureusement, certains parlent
de cela, même dans la communauté arabe, tout en faisant le contraire ».
L'ancien député Yosef
Jabarin a appelé à faire face à la réalité, affirmant que la persécution
des étudiants arabes et la restriction de la liberté d'expression et de la
liberté académique dans les universités portent gravement préjudice aux
étudiants arabes : « leur espace universitaire partagé n'est pas un
espace sûr pour eux, ils hésitent donc à s'exprimer. Il s’agit d’un défi
très important pour le monde universitaire : garantir la liberté, la
liberté d’expression et l’égalité ».
Représentant le Ministère
de l’Éducation et le système éducatif arabe, Mme Shirin Hafi Natur a
présenté le point de vue du ministère et les progrès réalisés au cours des
deux dernières années. Elle a souligné qu'aujourd'hui, les directeurs
d’établissements ont la capacité d'intégrer de manière indépendante du
contenu, y compris sur des sujets liés à l'identité. Elle a exprimé sa
volonté de coopérer avec toutes les parties intéressées à promouvoir
l'éducation à la vie partagée et la coexistence en dépit de la situation
actuelle.
Les sessions suivantes ont
porté sur les défis et les opportunités du système éducatif en période de
crise, ainsi que sur la possibilité d'une « lumière au bout du tunnel ».
Les chefs d'établissements présents des deux communautés ont partagé leur
expérience face aux défis de l'éducation en temps de guerre, et les experts
et représentants des organisations engagées dans l'éducation à une société solidaire
ont exprimé un optimisme prudent, soulignant la nécessité de continuer à
construire un partenariat, un dialogue et une reconnaissance entre tous.
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Désillusion : une
exposition collective en point d’orgue de la 24ème édition du programme A
Travers les Yeux des Autres
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L’exposition
de photographies "Désillusion" (Hitpakchut), avec
des œuvres de la jeunesse juive et arabe dans le cadre
du programme original "À travers le regard des
autres", a été inaugurée cette semaine à Givat
Haviva. Depuis 24 ans, ce programme a réussi à réunir
les jeunes des deux communautés à travers l'art de la
photographie, et cette année, à l'ombre de la guerre à
Gaza, les œuvres sont particulièrement expressives et
émouvantes.
L'exposition
révèle le point de vue original de ces jeunes sur notre
réalité complexe. À travers l’objectif de la caméra,
ils transmettent des messages puissants sur
l’incertitude, la peur, l’espoir et la recherche de
sens.
Nous vous
invitons à regarder chaque image au-delà de l'apparence et à découvrir les différentes strates
de sens créées par les jeunes.
Le voyage
du groupe ne s'arrête pas là : ils s'envoleront pour un
séminaire international en Allemagne, où ils
rencontreront des jeunes de différents pays et seront
exposés à de nouvelles cultures et perspectives. Il est
également prévu que leurs œuvres fassent partie d’expositions
prestigieuses en Israël et dans le monde.
Responsable
du programme et commissaire de l'exposition : Jinan
Shrouf Halabi
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Cette semaine, une équipe
de football constituée de jeunes juifs et arabes s'est rendue à un tournoi
à Leipzig, en Allemagne, sous le titre « Jouer au football et construire un
avenir commun ».
Le tournoi, qui accueille
des équipes d'Allemagne, de République tchèque, de Suisse et d'Italie, est
le résultat d'une collaboration spéciale entre le Centre judéo-arabe pour
la Paix de Givat Haviva et le club sportif de Pardes Hanna-Karkur. Cette
initiative bienvenue vise à renforcer le lien entre les communautés à
travers le sport, a contrario des scènes inquiétantes vues sur les terrains
de football en Israël.
La jeune équipe, encadrée
par les coordinateurs Zakaria Mahameed et Moshe Yazdi, est prête à
démontrer ses compétences sur le terrain et à construire des passerelles de
compréhension au-delà des frontières.
Nous leur souhaitons
beaucoup de succès dans le tournoi et espérons qu'ils reviendront en Israël
avec des expériences inoubliables et l'espoir d'un avenir meilleur.
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Un nouveau service
d'urgence communautaire à Wadi Ara pour assurer le bon voisinage en temps
de crise
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Le QG des « Gardiens
du Partenariat » de Wadi Ara, en coopération avec les centres pour la
justice sociale, a organisé une session inaugurale pour les participants de
la région, en vue de mettre sur pied un service d’urgence communautaire. Ce
nouveau concept vise à une organisation optimale et efficace en cas
d'urgence pour les habitants de Wadi Ara, et à assurer de bonnes relations
de voisinage et un environnement agréable.
Les participants venaient
de divers horizons, notamment l'éducation, le social, la sécurité et les
administrations locales. Ce nouveau concept repose sur une travail en
réseau, qui permet un échange rapide d'informations et une action coordonnée
de toutes les personnes impliquées.
La première réunion avait
pour but de prendre contact et de faire remonter les besoins du terrain. La
deuxième rencontre, organisée en collaboration avec le projet Fake
Reporter, a abordé le thème des « infox » sur les réseaux sociaux. Le mois
prochain, une troisième réunion se concentrera sur le « leadership local »,
où seront examinés les actions conjointes de même que les besoins existants
au niveau de chaque autorité.
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Centre d’Art – Galerie de
Givat Haviva
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Conférence : Les Muses ne se
taisent pas ou l’Art en temps de guerre
Nous sommes fiers et
heureux de partager avec vous des moments de la conférence « Les muses ne se
taisent pas », qui s'est tenue le mois dernier au Centre d'art de Givat
Haviva.
Artistes, conservateurs,
directeurs d'institutions artistiques, étudiants et amateurs d'art de tout
le pays se sont réunis pour explorer avec nous l'impact de la guerre sur
les relations entre Juifs et Arabes dans le domaine de l'art en Israël, et
le pouvoir de l'art en ces temps difficiles.
La conférence a donné lieu
à de discussions courageuses et honnêtes et, à la fin, les jeunes artistes
du programme de résidence nous ont fait visiter leur exposition de fin
d'études.
La conférence a été l’occasion
de rassembler des réflexions collectives du terrain et de souligner l’importance
l'art en tant que puissant outil d'expression, en particulier lorsque c’est
la liberté d'expression qui est en danger.
Nous vous invitons à y
jeter un œil (vidéo en hébreu non sous-titré).
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TikTok Talk – Un évènement
spécial
Dans le cadre de
l'exposition « Drafting Winds », un évènement spécial a eu lieu ce mois-ci
à la galerie d'art de Givat Haviva en collaboration avec les artistes, où les
exposants ont partagé avec le public leurs processus créatifs et la variété
des médiums, techniques et styles présentés.
L'exposition, organisée par
Michal Niv, présente des œuvres d'Eli Koplevitch, Efrat Eyal, Zohar Elazar,
Zohar Gotesman, Haimi Fenichel, Tal Frankel Alroy, Yael Harnik, Karim Abu
Shakra, Lilach Raz, Maya Weinberg, Meshi Koplevitch, Fatma Shanan, et Katya
Isabel Filmus.
“Drafting Winds" est restée
ouverte au public jusqu'au 20 juillet
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Les anciens du programme de
Résidence artistique partagent leur expérience avec les
étudiants en art de l’Université de Haïfa.
Malach
Mansour et Bilsan M. Karim, anciens participants de la deuxième
édition du programme de Résidence artistique AIR à Givat
Haviva et eux-mêmes diplômés en art de l'Université de
Haïfa, sont retournés dans cette université pour une
rencontre spéciale avec les étudiants de dernière année
en cours de travail de fin d’études.
Ce fut une
excellente occasion pour les étudiants d'apprendre de
l'expérience de jeunes artistes qui, il y a un an ou
deux, en étaient là où ils en sont aujourd'hui, et qui
ont depuis traversé une période difficile, unique et lourde
de sens.
La visite a
permis à nos anciens de revenir dans
l'établissement où ils ont fait leurs études initiales, de présenter
l'ensemble des œuvres qu'ils ont créées dans le cadre
de notre programme, de raconter le processus par lequel
ils sont passés et de partager avec les étudiants des
conseils utiles issus de l'expérience acquise depuis
leur diplôme.
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