LES ARABES ISRAELIENS DANS LA FONCTION PUBLIQUE

 

Les actions de Givat Haviva en vue de
promouvoir une plus juste représentation

Le Centre pour une Société solidaire de Givat Haviva vise à construire une société inclusive et socialement cohérente en Israël, en engageant les diverses communautés dans une action collective en vue de l’avancement d’une démocratie israélienne durable et prospère fondée sur la responsabilité mutuelle, l’égalité civique et une vision commune de l’avenir.
La monde médical en exemple
Le monde médical en exemple (Rahok Karov - Se rapprocher malgré la distance) présente le travail de diverses équipes médicales impliquées dans les efforts intenses contre le CoVid et pour prendre soin des personnes infectées. Nous avons compris que le défi posé par le coronavirus est une occasion de renforcer le message de la société solidaire, alors nous avons dialogué avec des professionnels de la santé juifs et arabes qui ont travaillé ensemble pendant de longues gardes pour aider les patients, quelle que soit leur religion et leur origine. Les commentaires des participants mettent en lumière les valeurs de la société solidaire et leur désir de voir la solidarité qui caractérise les équipes médicales s’étendre à l’ensemble de la société.
Cliquez ici pour regarder des vidéos sur les médecins arabes et juifs travaillant ensemble pendant la crise du Coronavirus.
CES FILMS ONT ÉTÉ CO-PRODUITS PAR LES AMIS DE GIVAT HAVIVA - FRANCE
Les gens du coin/Bnei Hamakom
La campagne Bnei HaMakom visait à susciter un débat national sur la loi dite de l'État-nation. La campagne a été menée en partenariat entre Givat Haviva et la Friedrich-Ebert-Stiftung, en réponse à l’adoption de la loi qui accorde un statut constitutionnel à la nature juive de l’État, tout en ignorant le poids parallèle accordé à la nature démocratique et égalitaire de l’État tel que souligné dans la Déclaration d’indépendance d’Israël.

Cliquez ici pour regarder les vidéos de la campagne Bnei HaMakom.
Dans le contexte de la faible représentation de la population arabe dans la fonction publique, une conférence spécifique a eu lieu le 8 juillet 2020 à l’Institut de la démocratie israélienne en collaboration avec Givat Haviva. Elle portait sur l’importance de la présence des Arabes israéliens dans les ministères, les entreprises gouvernementales et les municipalités, ainsi que les opportunités et les difficultés associées. Le moment de la conférence (en hébreu) n’est pas une coïncidence : cette année marque le vingtième anniversaire de deux modifications législatives importantes à la Loi sur la fonction publique et à la Loi sur les sociétés gouvernementales qui ont établi l’obligation, par le gouvernement israélien, de permettre une représentation adéquate de la population arabe dans tous les grades et professions, dans chaque ministère et dans chaque département de la fonction publique et parmi les conseils d’administration des entreprises publiques.
MK Dr. Ahmad Tibi, La Liste conjointe:
« La minorité arabe en Israël est aujourd’hui sous-représentée dans tous les forums décisionnels établis dans le pays. Malgré de nombreux progrès, la communauté arabe israélienne souffre toujours d’une sous-représentation dans les postes de haut rang des ministères gouvernementaux, institutions publiques et entreprises publiques. Il n’existe aucun mécanisme pour assurer un traitement équitable à ces minorités. Par conséquent, la communauté arabe est exclue de l’allocation des ressources dans de nombreux grands domaines de la politique gouvernementale.
Il existe un lien étroit entre l’intégration des minorités dans les processus décisionnels et la promotion de la valeur de l’égalité réelle. J’ai soutenu et je continuerai à soutenir une représentation adéquate des communautés ultra-orthodoxes en Israël. L’exclusion de l’autre est un échec du système et l’intégration de l’autre, la minorité, dans le processus décisionnel dans la fonction publique et dans les entreprises publiques, est une situation gagnant-gagnant pour l’ensemble du système.
Et si la représentation de la communauté arabe dans ces institutions est faible, alors la représentation des femmes arabes est encore plus faible. Une femme arabe est victime d'une double discrimination, à la fois en tant que femme et en tant qu'arabe.
Une autre omission est la nomination de la personne chargée des communautés musulmanes au Ministère de l’Intérieur, qui n’est pas du tout musulmane. J’ai rencontré le Ministre Deri il y a deux semaines et j’ai exigé que quiconque occupe ce poste soit musulman. Pensez-vous qu’il soit raisonnable pour les Juifs d’accepter qu’un musulman dirigera les tribunaux rabbiniques pour eux?
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